OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Les Data en forme http://owni.fr/2012/07/10/les-data-en-forme-episode38/ http://owni.fr/2012/07/10/les-data-en-forme-episode38/#comments Tue, 10 Jul 2012 16:07:32 +0000 Paule d'Atha http://owni.fr/?p=115889 Owni se plonge dans... le travail, cuisine avec des infographies, tweete sa nourriture ou encore économise de l'eau. Un beau programme d'été !]]> “Back to basics” pourrions-nous intituler le début de cette 38ème chronique des Data en forme. Trois applications interactives de visualisations de données nous ont en effet chatouillé l’oeil durant cette semaine de veille.

Un demi-siècle de travail

La plus réussie, sans conteste, est celle de General Electrics (GE) mettant en scène 50 ans de données sur l’emploi aux États-Unis.

Intitulée “Who’s been working in America ?”, l’application contient une masse de données impressionnante, servie par une navigation fluide et des choix de visualisation clairs. L’application a été conçue pour servir l’information et le contenu, un aspect qui fait souvent défaut aux infographies ou dataviz, qui cherchent souvent avant tout à impressionner esthétiquement l’internaute.

Par exemple, un petit drapeau orange signale les “points d’intérêts” dans les données et donne ainsi du sens aux longues séries chiffrées. De même, trois modes de représentation graphiques sont disponibles pour visualiser les données par secteur, par âge et par genre : silhouette, histogramme, carrés. Une frise chronologique permet de s’arrêter sur chaque année et d’avoir le contexte économique de l’époque : taux de croissance de l’emploi, revenu moyen d’un foyer, coût d’une nouvelle maison. Détail là aussi, mais qui témoigne d’un travail profond : chacun de ces indicateurs peut être consulté en dollars 2011 ou en dollars de l’année en question.
Pour l’année 2011, un nouvel onglet intitulé “View GE perspective” apparaît à côté de “What the economy looked like” qui présente les efforts réalisés par General Electrics sur les questions d’emploi. Un rappel discret que cette visualisation – et a fortiori l’ensemble des projets publiés sur le site Visualizing -, bien que passionnante et servant les intérêts de la datavisualisation, est conçue par une entreprise, et donc comme une technique de communication.

Working in America

Nourriture, humeur, Twitter

Cette seconde application, “FoodMood” est plus ambivalente. Intéressante au niveau du concept, la réalisation laisse un peu à désirer en termes d’ergonomie et de navigation. Ce projet a pour ambition de connaître puis représenter les liens entre nourriture et émotions. Quelle émotion (joie, satisfaction, dégoût…) nous apporte un hamburger ou une tarte à la fraise ? Ce sentiment est-il le même dans un autre pays voisin ? Pour construire ces données, Affect Lab (une équipe pluridisciplinaire de chercheurs, designers et informaticiens à l’origine de ce projet) a choisi de scraper l’ensemble des tweets faisant référence à la nourriture et, en se basant sur les recherches de l’Université de Stanford, d’appliquer des “émotions” sur ces tweets.

En temps réel, et en remontant si besoin jusqu’à avril 2011, il est possible de sélectionner des pays (ou des groupes de pays déjà prédéfinis, par exemple “pays les plus riches”). Le résultat de la recherche s’affiche alors sous la forme d’un treemap présentant les aliments les plus tweetés. La case est colorée selon l’émotion qui est associée à cet aliment dans ce tweet. Au survol du nom de chaque pays, une data-fiche d’identité (niveau d’obésité, PIB, etc.) tout en symboles, plutôt réussie, est affichée. La navigation pêche, en revanche, quand on souhaite entrer plus en profondeur dans les données : il est alors impossible de revenir aux résultats généraux des pays précédemment sélectionnés.

Food Mood

Where is my train ?

Que celui qui ne s’est jamais posé cette question jette le premier RER. L’application “WIMT” développée par Cédric Esnault et Vincent De Oliveira affiche en temps “semi-réel” les trains, RER sur leurs lignes respectives. Il est possible de les consulter, de visu, sur l’application, ou de sélectionner une gare sur la carte, puis sa ligne et sa direction, pour obtenir les horaires. Le site précise que les données sont en temps “semi réel” “car les données officielles sur la position en temps-réel ne sont pas accessibles et sont détenues par la RATP. C’est pourquoi les horaires sont basés sur les temps théoriques de passage en gare.” Ah les données de la RATP…

Wimt

De l’eau dans mon café

Après les Pixies, John Lennon. L’application “Imagine all the water”, créée par la Commission européenne, est un ensemble de petits carrés cliquables résumant le problème de l’empreinte hydrique, au travers de quelques exemples du quotidien : combien de litres d’eau nécessaires à la production d’un hamburger, d’un T-shirt ou encore une pinte de bière. Les autres liens renvoient vers une documentation plus précise ou des vidéos explicatives.

On apprend ainsi qu’un café demande 132 litres d’eau par tasse. Et la Commission européenne de nous engager alors à “remplacer le café par le thé, qui représente une empreinte hydrique bien plus faible”. Tout comme son empreinte stressique sur notre organisme.

Imagine All The Water

Da Civil Code

Quand on vous dit que la dataviz colonise tous les milieux… Même celui, particulièrement aride, de la législation française. Jacques Verrier, étudiant en informatique à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) a réalisé avec Gephi et sigmajs une datavisualisation du Code civil qui relie les articles se faisant référence, quelque soit le livre ou la section. Il explique sa méthode chez nos collègues de Data Publica.

Se révèlent ainsi les articles particulièrement modifiés ou faisant appel à un grand nombre d’articles : ceux sur la nationalité française, ou encore sur le divorce font par exemple partie des “noeuds” les plus visibles.

Code Civil

Sus aux clics

Après toutes ces applications interactives, voilà un lien pour reposer les doigts et faire travailler les yeux. Inutile de crier au “vieux lien” (“oldlink” pour les anglophones) : oui, ce post de blog date de décembre 2009. Il n’empêche que se replonger dans 30 beaux exemples d’infographies ne peut pas faire de mal. Si certaines tiennent le haut du pavé depuis longtemps – comme la représentation des différences entre droite et gauche par David McCandless – d’autres peuvent vous être plus inconnues, comme la visualisation des pays producteurs de vins sous forme de grappe (par le designer brésilien Alexandre Suannes) ou de celle de l’état d’Internet sur le continent africain (InfoState of Africa).

Infographie en toute saison

Marre de ne pas savoir quand consommer des tomates, des blettes ou des oranges ? Ces jolis posters de Chasing Delicious, un chouette site plein de recettes et d’infographies culinaires, vous renseigneront sur les saisons pendant lesquelles déguster les fruits et légumes et donc consommer de manière plus responsable. Et ils orneraient très probablement la cuisine de tout data-journaliste digne de ce nom.

Chasing Delicious

Bonne data-semaine à tous !


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La veille de cette semaine a été réalisée avec Camille Gicquel, nouvelle stagiaire de Paule d’Atha.
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Les data en forme http://owni.fr/2012/01/30/les-data-en-forme-episode-18/ http://owni.fr/2012/01/30/les-data-en-forme-episode-18/#comments Mon, 30 Jan 2012 14:44:46 +0000 Paule d'Atha http://owni.fr/?p=96480 La démarche du designer Kevin Quealy est parfaite. Before, During and After [en] raconte par le menu le processus de fabrication d’une “data-carte” par deux journalistes du New York Times pour la version papier du quotidien. Du brouillon d’Alicia DeSantis au premier jet dans le logiciel R jusqu’aux tests de mise en forme itératifs avec un graphiste : merci à lui pour le partage, révélateur des dessous d’un mode de collaboration (journalistes, designers, datalovers) qui est également un peu le quotidien à OWNI :)

Pression sur la RATP

Autre magnifique découverte de la semaine pondue par Matthew Somerville, Live train map for the London Underground [en] fera pâlir d’effroi et d’envie tout gourou de R&D et autres précheurs de l’ouverture des données à la RATP. Basée sur l’API des Transports Londoniens [en], cette carte interactive permet tout simplement de visualiser en temps réel l’emplacement de toutes les rames de métro et d’anticiper leur arrivée à la station de son choix. C’est simple, brillant, efficace, et ce n’est pas le premier coup d’essai du citoyen Matthew, déjà impliqué dans de célèbres projets data tels que They Work For You [en] (pendant britannique de notre excellent NosDéputés.fr), Fix My Street (voirie participative) ou le Live Train Map à l’échelle du pays.

Matthew est par ailleurs développeur au sein de l’équipe Travel Time Maps [en], qui est un projet qui devrait donner des idées à nos amis de Locomote/Isokron. Le principe est simple et le résultat probant : générer des cartes isotemporelles et faire du business en vendant ces visualisations au secteur de l’immobilier, du tourisme ou au service public. La génération de ces cartes est automatisée et accessible à chacun — dès lors que vous fournissez le code postal de la commune qui figurera au centre du territoire, le temps de transport maximum à représenter, l’heure de départ ou d’arrivée souhaitée et que vous êtes prêt à débourser de 15 à 25 livres par carte.

Chaleur

Au registre des innovations dans le domaine du tourisme, Sightseeing Heatmaps [en] n’est pas pris au dépourvu. Ce mashup interactif de Panoramio et de Foursquare permet de se représenter joliment la popularité des points les plus appréciés de la planète grâce à un procédé de colorisation de la carte par “zones de chaleur” – plus la zone s’approche du jaune et plus grand est le nombre de photos géotaguées sur le célèbre service de Google.

Géo et débats

Au registre des choses à voir cette semaine, l’application (en HTML5, chouette) Eurozone crisis: How the figures stack up [en] mérite le détour. Pas uniquement parce que cette cartographie dessine une Europe géographiquement dénuée de grosses bévues (avec CNN, voyez-vous, le LOL est toujours possible), pas non plus parce qu’elle fait partie d’un dossier “Spécial Davos” dont on se tape un peu, mais parce qu’elle est juste sobre et informative comme on aime. Visualisation du taux de chômage, du taux de chômage des jeunes, du PIB, de la croissance, de la dette en pourcentage du PIB – tout ceci en carte ou en graphique. C’est du propre (plein écran).

Un doute m’habite

Pour terminer avec la cartodata cette semaine, difficile de passer à côté de London’s Twitter Island. Joyeux condensé de plusieurs technologies (Twitter API avec ArcMap, 3DMax, Lumion) au service de la représentation de la donnée, cette vidéo provient de l’imagination fertile du Centre d’Analyse Spatiale Avancée intégré au University College de Londres. Imaginée par Fabian Neuhaus à partir des data récoltées par Steven Gray, cette île virtuelle au troublant potentiel phallique représenterait la ville de Londres déformée selon la proportion d’utilisateurs de Twitter postant des messages du même endroit. Pas certain de l’intérêt de l’expérience, mais ne décourageons pas les esprits vifs et curieux qui tentent d’améliorer science et art d’un même trait fougueux.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Drague et drop

Enfin, alors que la campagne présidentielle en France bat son plein, nous avons été séduits par la grande simplicité de l’application The presidential puzzle [en] du désormais inévitable “dataist” finlandais Jenn Finnas. Le principe est clair comme le cristal : jouer à déplacer des cubes de 50 000 voix appartenant aux candidats malheureux du 1er tour en direction des deux finalistes afin d’anticiper (deviner ?) dans quelle mesure les reports de voix permettront à l’un ou l’autre de remplacer la populaire présidente Tarja Halonen le 5 février prochain.

Une excellente semaine data à tous :)


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Les data en forme http://owni.fr/2011/10/31/les-data-en-forme-2/ http://owni.fr/2011/10/31/les-data-en-forme-2/#comments Mon, 31 Oct 2011 08:00:12 +0000 Paule d'Atha http://owni.fr/?p=85048 Présenter les volumes d’importations et d’exportations des pays du globe, depuis 1962 : complexe ? Un peu, mais the Observatory of Economic complexity (l’Observatoire de la complexité économique), ne recule pas devant la difficulté, comme son nom l’indique. Son but est de “cartographier les chemins vers la prospérité”.

Pour cela, ils proposent, outre un atlas papier bien dense, une application interactive qui permet ainsi de visualiser d’un coup d’œil les évolutions des échanges commerciaux des pays. Le tree map, associé à la timeline, est particulièrement efficace. Testez sur les importations des États-Unis de 1962 à 2008, et regardez les carrés bruns (le pétrole) et bleus clairs (les véhicules). La hausse est impressionnante.

7 milliards d’humains et moi et moi et moi

Le 31 octobre, la population mondiale atteindra les 7 milliards, d’après un rapport de l’ONU. Un chiffre qui en a inspiré plus d’un cette semaine, dans la galaxie data.

Les graphistes de la société Éclairage public ont ainsi proposé un “tour de l’humanité en une infographie”. Le monde est représenté dans un cercle, et la valeur (suivant les thématiques : âge, sexe, langues, localisation, religion, conditions) vient s’afficher au-dessus à la manière des graphiques en donuts.

Le choix d’un principe graphique unique pour toutes les représentations facilite les comparaisons et permet de retenir aisément quelques éléments clés. Au hasard : l’espagnol est autant parlé que l’anglais (4,8% de la population mondiale), 48% de la population vit avec moins de 2 € par jour, 13,3% souffrent de famine.

La BBC et The Guardian ont conçu une application similaire mettant en perspective, non seulement ce chiffre sacré de 7 milliards, mais l’ensemble des données qui y sont reliées : espérance de vie, croissance démographique des pays du globe, etc.

La BBC, qui a visiblement – et à raison – un faible pour la personnalisation des données (rappelez-vous de How big really et de How many really qui reliait l’importance des événements historiques ou des catastrophes naturelles à votre propre zone géographique ou votre nombre d’amis Facebook), propose cette fois-ci de découvrir votre “numéro d’humain” ou plus exactement de savoir combien de personnes vivaient déjà sur cette terre le jour de votre naissance. Ainsi, Paule d’Atha, selon des calculs hautement scientifiques, et surtout si elle était une vraie personne, aurait été le 4 379 504 601e humain de cette planète.

Vous pouvez également voir les données pour votre pays, selon votre sexe et obtenir un résultat d’ensemble.

We are all data

Data + humain est une équation qui a également inspiré le designer Evan Anthony pour son projet Bits and Base Pairs. Ce dernier est parti de l’idée que l’ensemble des informations contenues dans notre ADN pouvait être compressé jusqu’à 4MB (c’est-à-dire la part réellement “individuelle” de chaque génome). De ce lien entre données digitales et données génétiques, il en a tiré une poétique vidéo.

Plus terre-à-terre, Craig McAnuff, graphic designer, s’est offert pour ses 22 ans une petite data visualisation de sa vie, sobrement intitulée “plan.my.life”.

Il a disposé, autour d’un cercle, tant ses projets professionnels (“get a job”, “become a teacher”, “retire”) que sentimentaux (“get married”, “have children”) ou de loisirs (“Japan, life time dream trip”), avec des précisions parfois étranges (“more children, with american accent”). Craig McAnuff précise qu’il s’agit surtout d’un projet étudiant et que, en tant que croyant, “this is just a visual of how I want parts of plan of my life to map out, but it’s all in God’s hands” (“c’est juste une image représentant la manière dont je voudrais que les différents aspects de ma vie se déroulent, mais tout ça est entre les mains de Dieu“). On est rassurés.

Revenons à du sérieux. Nous avons bien aimé cette cartographie simple mais parlante de la diffusion de l’énergie nucléaire, par la BBC qui représente le nombre de réacteurs nucléaires, par pays, entre 1955 et 2011. Radical.

Minute rétro

Il y a quelques semaines, le Guardian republiait ce qu’il considérait être son premier travail de datajournalisme, remontant à 1821.

Autre preuve de l’intérêt de se plonger dans le passé : Edward Tufte, professeur de statistiques, d’économie, de design d’informations, surnommé “le Léonard Vinci des données” par le New York Times, mettait en valeur sur son blog cette semaine le travail de Megan Jaegerman, qui a produit parmi les plus belles infographies du Times.

Parcourir ses plages sont comme une balade gentiment nostalgique dans l’infographie des années 1990. Et qui incarne particulièrement ce qu’Edward Tufte écrit à propos de Megan Jaegerman : “elle avait l’âme d’une journaliste, qui se retrouve à utiliser des graphiques, des tableaux et des illustrations – aussi bien que des mots – pour expliquer ses infos.” Difficile de mieux définir le journalisme de données, en fin de compte.

On apprend également plein de choses en se plongeant dans ces infographies : qu’un chat peut coûter jusqu’à 450 dollars par an à son propriétaire, ou comment faire un saut réussi depuis un plongeoir de dix mètres.

A l’inverse, cette infographie de Job Vine, qui représente le parcours d’embauche chez Google, n’est pas avare en formes et en couleurs… Et pourrait bien vous faire réfléchir à deux fois avant de postuler chez eux, sauf si vous ne regardez que la partie “salaires”…

Au croisement de la cartographie et de l’œuvre d’art, l’excellent site Brain Pickings met en valeur le travail de Paula Scher et de ses cartes. Un coup d’œil valant mieux que des longs discours, on vous laisse admirer.

Hope n’data

Deux initiatives à saluer sur la planète Open Data cette semaine : l’ouverture du site des données publiques de la Ville de Montréal (oui encore eux) et du gouvernement espagnol : qui fait d’ailleurs un travail particulièrement intéressant sur son site dédié au tourisme, avec des infographies colorées et sympathiques.

Du travail pour les vacances

Pour ceux qui s’ennuient pendant leurs vacances, on vous rappelle que le concours CheckMyMap, pour réaliser un nouveau plan du métro parisien, court jusqu’au 4 novembre.

Petit résumé des enjeux : lancée il y a presque un an, l’application CheckMyMetro a pour vocation de permettre aux usagers du métro parisien de s’échanger des informations sur l’état du réseau (retards, présence de musiciens, et… des contrôleurs, parfois aussi). Son fondateur Benjamin Suchar, a souhaité améliorer ce service en proposant aux utilisateurs de consulter les horaires et le plan du réseau. La RATP a alors demandé à Apple de bloquer l’application pour violation de la propriété individuelle qui s’applique sur le plan du métro. Pour contourner cet obstacle, CheckMyMetro a lancé avec l’agence Creads, l’opération CheckMyMap pour designer un nouveau plan du métro parisien. Tous les détails ici.

En parlant de RATP, nous n’avons pas pu nous empêcher de remarquer que même la Bible avait ouvert ses données avant la société de transports. Cette infographie a appliqué aux différents épisodes des livres de la Bible la technique de l’analyse de sentiment (positif/négatif). Résultat : si vous êtes dépressifs, évitez le Livre des Rois.

Surtout, allez jeter un coup d’œil au surprenant site openbible.info qui permet entre autres de télécharger les données géolocalisées de la Bible. A quand un crowdsourcing des miracles ?

Data, WTF

Pour finir cette veille de la semaine, deux liens un peu “What the f* ?” que nous avons eu du mal à catégoriser mais qui nous ont interpellés.

Baroque.me visualise la première Prélude des Suites pour violoncelle de Bach de manière mathématique. Le projet représente en effet les notes comme des cordes et transpose leur longueur et leur structure selon des points. Ou comment montrer de façon interactive et novatrice que la musique classique répond à des schémas organisationnels précis.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Enfin, bonne nouvelle : la data s’invite à votre table. Pour ceux qui auraient du mal à cuisiner et assortir leurs aliments, l’application par FoodParing vous permet de sélectionner un ingrédient (parmi une centaine dans la version gratuite) et de visualiser avec quel autre type d’aliments (ou de boisson) il se marierait le mieux : plus l’élément est proche, mieux il accompagnera l’ingrédient.

Bon datappétit.


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